Ouuuuuh les belles asperges qui arrivent sur le marché ! Mon pécher mignon, un légume savoureux raffiné et original ! Comme c’est la saison, on va en manger à tous les râteliers, je vous le dis ! Et comme j’adore les tartes et les quiches (une quiche qui aime les quiches, pas bien original tout ça) j’ai testé la tarte aux asperges. Je n’avais jamais tenté de les cuisiner de cette manière mais c’est sur que je recommencerais !
Pour une tarte (mais pas dans ta gueule, juste dans ta bouche …) :
La pâte brisée (recette classique de la pâte brisée dite à foncer) :
- 250 g de farine
- 180 g de beurre
- 1 jaune d’oeuf
- 50 g de lait (ou d’eau)
- 1 cuillère à café de sel
- 1 pincée de sucre
Pour la garniture :
- 1 botte d’asperges vertes
- 1 échalote
- 4 tranches de jambon cru
- 200g de beaufort
- 2 oeufs
- 2 jaunes d’oeufs
- 30 cl de crème
- Quelques brins de Thym frais
- Sel/Poivre
On commence par faire la pâte, surtout qu’il faut la laisser reposer au moins 1 heure (de préférence 2, voir la faire la veille, oué la faire la veille c’est pas mal, enfin après moi je dis ça, je dis rien), bien sur la méthode la plus rapide est encore d’acheter un rouleau de pâte brisée tout prêt !
Donc pour ceux qui font travailler leurs mains ou leur robot de cuisine, on prends le beurre et on le fouette jusqu’à obtenir une consistance « crémeuse ». On y ajoute le sel et le sucre, on mélange, on y incorpore le jaune d’oeuf, et …. ba on mélange toujours. Là si vous utilisez un robot pour pétrir je vous conseille me mettre l’outil « crochet » (ou allez piquer celui du capitaine … capitaine crochet ! ouais ok je me tais). On incorpore au mélange beurre/oeuf et compagnie, la farine (qu’on aura pris soin de tamiser pour qu’il n’y ait pas de grumeaux), une fois la farine incorporée vous avez votre pâte. Attention à ne pas pétrir trop longtemps, cela rendrait votre pâte élastique, et elle risquerait de se « rétracter » à la cuisson.
Pâte en main, filmez la dans du papier film, et réservez au frais, au moins 1h (on laisse reposer une pâte à cause du gluten de blé, pas de repos = pâte toute ripou, et ça on kiffe pas des masses).
Pour le reste de la recette on commence par préchauffer son four à 190°, en chaleur tournante c’est cool. Mettez aussi une grand volume d’au à bouillir dans une casserole (ou mettez l’eau dans une bouilloire que vous versez dans une casserole, c’est plus rapide).
Coupez le pied des asperges et enlevez les petites « feuilles » qui se trouvent sur les tiges (il reste souvent un peu de sable dessous) et plongez les dans l’eau bouillante, eau que vous aurez bien sur salé. Faites les blanchir (cuire) 2 minutes avant de les plonger dans de l’eau glacée afin de stopper le cuisson.
Ciselez votre échalote (ou celle du voisin c’est pareil), coupez le jambon en fines lamelles, râpez le beaufort, réservez.
Mélangez les 2 oeufs et les 2 jaunes avec la crème. Poivrez, salez, mais pas trop, le jambon cru et le beaufort saleront la tarte. Ajoutez les feuilles des branches de thym, mélangez, réservez.
Étalez votre pâte assez finement (2 à 3 mm), étaler la dans votre moule, soit par dessus du papier sulfurisé, soit en ayant pris soin de beurrer et fariner votre moule. Enlevez l’excédant de pâte qui dépasse du moule (vous pouvez congeler sans problème le reste de pâte), et piquez le fond de la pâte (donnez des petits coups de fourchette sur le fond de la pâte, ça c’est pour éviter qu’elle gonfle à la cuisson). Parsemez l’échalote sur la pâte, faites de même avec les lamelles de jambon cru et le beaufort, ajoutez les asperges en rosace (c’est joliiiii !) et versez l’appareil (crème et oeufs) par dessus. Enfournez 20 min à 190°, puis terminez la cuisson à 180°, environ 30 min. Surveillez car ça dépend aussi un peu de votre four !
Voilà c’est cuit, on laisse un peu refroidir et on peu manger !
je découvre ton blog et tes recettes sont toutes plus appétissantes les unes que les autres
« Pour une tarte (mais pas dans ta gueule, juste dans ta bouche …) : »… Hmmm…. tellement raffiné….
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Merci Raf pour cette recette 🙂 une tarte froide c’est toujours plaisant en été, Gérald.