Il y a quelque temps, Elise me contactait afin de réaliser une recette pour accompagner du Porto pour l’Institut des Vins de Porto, et plus précisément une recette autour du Porto Tawny. Forcément, quand ça parle alcool je suis toujours partante pour faire des recettes, non pas que je sois alcoolique, mais tout simplement j’aime bien me boire un petit verre de temps en temps pour accompagner repas ou même le dessert, alors quand en plus je peux découvrir des saveurs que je ne connais pas particulièrement… Concernant le Porto Tawny, premièrement, la petite explication : « mais qu’est-ce que c’est le Porto Tawny » (par rapport à un Porto lambda par exemple), et bien ce n’est ni plus ni moins qu’un Porto vieillit en fût (plutôt que d’être vieillit direct en bouteille, ou la on parlera de style, non pas Tawny, mais Ruby), et en l’occurrence ici on va parler d’une recette qui accompagnera un Porto vieilli de 10 ans. Deuxièmement, la petite question « c’est bien beau qu’il soit vieilli en fût, mais au final ça à quel goût ? », et bien honnêtement j’ai presque cru boire de la liqueur de noix (ce qui n’est pas pour me déplaire au contraire), enfin surtout en fin de bouche, j’y ai retrouvé un petit côté suave légèrement caramélisé (moi et mon palais pas très subtil – merci ma petite cigarette adorée – on a même décelé des notes de sirop d’érable). Bref, pour ma part j’ai beaucoup aimé, surtout que je ne suis pas alcool fort pour 2 balles ! J’ai trouvé que ce petit Porto se prêtait parfaitement à un petit apéritif ou un petit dégressif (le fait d’utiliser l’adjectif « petit » n’est pas employé pour minimiser les choses, mais surtout pour les rendre plus mignonnes, car vous savez ce qu’on dit « tout ce qui est petit est mignon… »). Bref, j’ai choisi d’accompagner ce Porto d’un dessert (ou d’accompagner mon dessert de Porto ? – quoi qu’il en soit c’est passé crème pour la finale du meilleur Pâtissier !), car j’ai tendance à boire le Porto en digestif… À la base je voulais l’accompagner d’une tarte figues/noisettes, mais bon ce n’est pas la saison, après j’ai pensé à de simples fraises (madeleine de Proust de mon papa qui affectionnait, entre autres, fraises au vin rouge ou au Porto), mais la encore la saison ne s’y prêtait pas. Et puis je me suis rappelée que non seulement le père adorait les fraises au Porto, mais il affectionnait aussi particulièrement les poires au Porto. Je me suis donc rabattue sur des poires, et pour faire ressortir le gout de fruit sec de ce joli Porto (je n’aurais jamais cru utiliser autant le mot Porto en si peu de lignes) les poires ont été accompagnées de noisettes et de quelques pépites de chocolat pour renforcer un peu le gout de tout ça ! Au final… bah comme bien souvent overdose de tartelette (tellement bon que ça en devient de la boulimie quoi !) !