Bah ! ouhhh la honte, une recette avec des fraises et des tomates alors que ce n’est pas encore la pleine saison… Ouais je sais la honte ! Je vous rassure, pas question de fraises d’Espagne, j’ai quand même une certaine éthique (au fond). Si ce n’est pas la saison vous allez me dire, pourquoi prendre des fraises ? La réponse est trop simple : en flânant dans le rayon de mon primeur, j’ai vu les étals de fraises, soit, comme en premier lieu j’ai vu les espagnoles, mes yeux ne se sont même pas arrêtés dessus, mais j’ai été « trahie » par mon naseau. Je m’explique, une odeur d’été, de fraicheur, de vraies fraises à envahi mon corps, j’ai donc daigné donner un coup d’œil, et la je vois le Graal : ciflorettes et gariguettes bien françaises en attente. Sur le coup je me suis demandé comment un si petit fruit pouvait dégager autant de parfum, je ne suis même mise à en déguster une ou 2 (juste pour gouter) … et la, c’est le drame, elles étaient tellement bonnes qu’en 5 minutes je m’étais enfilé une barquette… Et des produits comme ça, pour moi ça n’a pas besoin de grand-chose, vu qu’en plus en ce moment c’est régime sec à la maison, je me suis dit qu’une petite salade avec juste des fraises et des tomates ça suffisait amplement à ravir mon palais. Pour donner un peu plus de « pep’s » à tout ça, j’ai utilisé du balsamique blanc. Je connaissais (enfin…), j’en avais déjà utilisé, alors je ne sais pas si c’est parce que c’était celui d’une grande marque commerciale (qui finalement ne me va pas si bien que ça … jeux de mots avec le slogan), mais je n’avais pas trouvé ça plus exceptionnel que ça, limite le contraire (trop acide [logique pour du vinaigre me direz vous]). Et puis mon partenariat avec Edelices m’a permis de découvrir un vinaigre balsamique blanc digne de ce nom. Doux, parfumé, suave, enfin un balsamique blanc qu’on pourrait presque déguster comme un bon whisky (sec et sans glaçons, comme Don Draper serait capable de se l’enfiler) en même temps c’est comme le balsamique normal, t’en trouve de partout, et bien souvent il est dégeu, alors qu’un vrai balsamique de minimum 3 ans d’âge, c’est bien souvent l’extase… Aujourd’hui donc, on ne s’attarde pas vraiment sur une recette, mais sur des produits qui se suffisent à eux même, car on se prend bien souvent trop la tête pour cuisiner alors que souvent des simples produits suffisent.