Bon je sais ça fait un petit moment que je n’ai pas publié sur le blog ! Après avoir enfin trouvé mon rythme entre mon job de salariée et celui que j’ai en free-lance, Monsieur Futur bébé à décidé de faire son entrée dans notre vie à Monsieur La Raffinerie et moi-même… Autant vous dire que ça chamboule pas mal de choses, et puis ça pompe toute ton énergie cette petite bête ! Du coup mon envie de cuisiner s’est pas mal estomper dernièrement, et cette chaleur qui a fait surface dernièrement n’arrange rien ! Alors je vous rassure (enfin, vous n’en avez certainement pas grand-chose à faire), je ne cuisine plus des masses depuis quelques mois, mais qu’est-ce que je mange (et bim, paye ta grossesse à +20 kilos !). Et si je ne pouvais manger que du salé, je le ferai, bon d’accord, avec une pointe de sucré quand même ! Mais j’ai été à deux doigts de m’acheter une pierre de sel pour faire mon poney (ou ma chèvre… choisissez l’animal qui vous plaira le plus). Alors bon certain(e)s vont dire que consommer de la charcuterie ou du fromage enceinte c’est mal, pour ma part je ne dirais pas que je m’en fou, il suffit juste de faire attention (en plus pas de toxo pour moi ! haha !). Du coup quand on m’a proposé de tester la nouvelle gamme de charcuterie Pata Negra de Labeyrie, au-delà de me réjouir à l’idée de déguster un morceau de jambon de qualité, je me suis dit que cela serait parfait puisque cette charcuterie n’est pas «à la coupe», mais sous vide, et que ça serait parfait pour moi ! J’avoue qu’il y a une chose qui me manque énormément depuis le début de ma grossesse, c’est bien le vin rouge… je ne dirais pas que c’est m’obsède, mais la c’est bientôt la fin, donc en fait si, ça m’obsède ! Du coup pour accompagner ce jambon exceptionnel, j’ai décidé de faire un pain au vin rouge. Au final je n’ai mangé qu’un micro morceau pour goûter, sait-on jamais (en même temps rien que l’odeur du vin m’a comblée)… C’est Monsieur qui a tout mangé ! Il a beaucoup aimé, et vu comme il ne se gêne pas pour dire quand ce n’est pas bon, je lui fais largement confiance. Bon, c’est parti pour la recette et surtout la petite histoire du Pata Negra Labeyrie.
Croquettes de Perdrix aux pistaches farcies au foie gras
Le week-end dernier avait lieu le salon du Made in France à Paris… « Oui et alors ? » me direz-vous ! Eh bien comme je travaille chez 1083, c’était plus qu’évident que nous soyons présents… Je ne sais pas si vous avez déjà fait des salons, mais ça vous laisse un peu sur les rotules… Étant donné que presque toute l’équipe y participait (11 personnes), ça aurait vite fait un sacré budget si nous avions mangé au restaurant tous les jours ! On m’a donc proposé de faire à manger pour toute la « petite » équipe, sur le coup je me suis dit «cool, tu seras moins fatiguée que si t’étais sur le salon ! ». Mais que nénni ! Faire à manger pour 11 personnes le midi, leur amener leur petit casse-croute, revenir, faire les courses (et les monter au quatrième étage sans ascenseur avec des escaliers plus en colimaçon que ça, tu crèves), faire un peu de ménage, la popote pour le soir… Et tout ça pendant 4 jours, je vous assure que ça casse ! Mais au moins je suis confortée dans l’idée que ces superbes escaliers m’auront fait des fesses en acier, et puis c’était quand même rigolo. Ce qui était réconfortant aussi, c’était qu’en rentrant, j’allais cuisiner (encore !?!). Oui mais là, c’est le type de cuisine qui te fait vraiment plaisir, surtout cette petite recette, parfaite pour les fêtes, que je vous propose aujourd’hui : des croquettes de perdrix au foie gras ! Miom miom ! Oui je sais je me réconforte avec la nourriture, ça fait un peu la fille qui ne pense qu’à manger, mais que voulez-vous, manger c’est tout de même la vie ! Et en plus ces croquettes, c’était vraiment de la folie ! Un moyen ludique et original pour déguster des perdrix. Le tout était encore meilleur avec un petit (oui très petit) verre de blanc moelleux ! Avec Monsieur on s’est régalés, au point que même la dernière miette a été source de dispute (bon ok, sur cette partie j’exagère… quoi que). Je vous conseille de tester ça pour vos apéritifs de fin d’année ;-). InterProchasse, groupement de professionnels de la filière chasse, m’avait demandé de réaliser une recette avec ce gibier et j’en suis ravie ! Si jamais vous ne connaissez pas cette viande, je vous conseille de tester, on reste sur une volaille, mais avec beaucoup plus de gout que du poulet, sans pour autant être sur un gibier trop puissant . La viande est très fine, subtile, très peu grasse et surtout très facile à cuisiner ! Allez chez votre boucher pour en commander ;-).
Blinis à l’encre de Seiche, Crème d’Artichaut, Noix de saint Jacques et Jambon Bellota
Le mois dernier j’ai eu la super méga change d’être invitée par Pavillon France à un atelier culinaire autour de la Saint Jacques. Pour la petite info’, Pavillon France c’est la marque collective de la pêche maritime française, donc en gros lorsque vous prenez du poisson chez un poissonnier affilié Pavillon France, vous consommez français (non, ne vous dites pas que le poisson est né en France, juste qu’il a été péché sur un bateau français…). Bref, grâce à la Saint Jacques (enfin surtoutPavillon France), j’ai pu avoir une petite escapade parisienne qui m’a permis de découvrir l’atelier 750g (et son célèbre Chef Damien). Un moment vraiment sympa et convivial, qui m’aura permis de rencontrer d’autres blogueuses et de manger plein de noix de Saint Jacques ! Vous voulez le menu ? Nage de Cocquilles Saint-Jacques basilic et Artichauts, Saint-Jacques snackée au lard et truffe, pulpe de topinambour, et en dessert, je vous rassure pas de Saint-Jacques, mais une petite salade de fruits accompagnée d’un sorbet citron. C’était vraiment bon ! Autant, j’avais déjà mangé de la Saint-Jacques avec du lard, autant je n’aurais pas pensé à l’accompagner avec des artichauts (et du basilic ?!!), mais vraiment c’était topissime ! Du coup, j’ai voulu mettre tout ça à ma sauce. J’ai pensé à ces petits blinis qui seront parfaits pour accompagner votre apéritif pour les jours festins qui s’annoncent. En plus trop lucky que je suis, j’avais du jambon Bellota qu’il me restait d’un shooting pour Edélices, c’était parfait pour donner la petite touche en plus. Quoi ! Tu connais pas le jambon Bellota !?! Certes ce n’est pas le même prix que le paquet de jambon sous vide tout ripou du supermarché, mais on sait pourquoi… enfin moi je sais ! Si vous voulez vous faire plaisir pour Noël, certes le caviar et le foie gras sont de grands classiques, mais un peu de jambon Bellota ça peut grave la faire aussi !
Quesadillas Mozzarella, poivrons rôtis & roquette
Cette fois-ci, on y est pour de vrai ! Enfin oui, non, certes nous ne sommes pas encore en été, mais bon on s’est compris, le soleil est bel et bien avec nous ! Tu sais ce joli petit soleil qui te fais suer à n’en plus pouvoir (c’est d’ailleurs avec des températures pareilles que tu aimes ton déodorant encore plus que d’habitude). Forcement, avec cette chaleur il nous faut du frais dans l’assiette ! Alors certes, les glaces sont les bienvenues, mais bon ce n’est pas super équilibré de se faire un repas 100 % ice-cream (même si, je suis d’accord, de temps en temps on peut se laisser aller). L’alternative idéale, c’est sans doute une soupe froide. Et ça tombe bien puisque j’ai récemment été contactée par l’Atelier des Chefs afin de réaliser une recette qui pourrait se déguster avec une soupe Alvalle. On connaît tous le classique gaspacho de la marque (si vous ne l’avez pas gouté (grosse erreur), vous en avez forcement entendu parler… Mais si la pub avec le bel espagnol qui nous parle de sa « soupe froide venue d’un pays chaud » !), mais aujourd’hui, je vous propose des quesadillas poivrons/roquette/mozzarella qui accompagneront à merveille la soupe Tomates-Menthe-Basilic (pour changer un peu du gaspacho ;)).
Bruschetta Asperge, Burrata & Fraise
Capri c’est fini. Et ouep. Les choses qu’on s’attend à être les pires dans la vie peuvent souvent se révéler les meilleures. Je lève d’avance les yeux au ciel rien que d’imaginer ce que je vais dire, mais si on m’avait dit il y a encore quelques mois (début septembre pour être exacte) que je serai triste de laisser une bande d’adolescents, non seulement j’aurais rignassé, mais surtout je n’aurais pas imaginé une seule seconde donner des cours à ces mêmes ados. Et pourtant depuis septembre j’ai eu la chance d’enseigner à des classes de 4e et 3e. Moi, celle qui été réputé pour manger « les petits enfants » … Ouais, je suis tellement triste de ne pas finir l’année scolaire avec eux. Parce qu’au final j’étais vachement fière d’eux. Capable de réaliser des services pour 30 personnes « finger in the nose ». Je trouve que pour des gamins de 14/15 ans, c’est vachement bien (surtout quand il y en a que 3 en cuisine et 2 au service ). Bref, voilà, c’est ça quand tu remplaces quelqu’un de malade, forcement, à un moment il est plus malade (et tant mieux d’ailleurs). Mais bon lucky me, j’ai retrouvé une place ailleurs, alors c’est reparti. Nouvelle école, nouveaux élèves, nouvelle cuisine (de foufou en plus). Donc Capri c’est pas vraiment fini. D’ailleurs en parlant de Capri, et plus largement de l’Italie, aujourd’hui je vous propose une petite recette toute simple, mais qui se mariera parfaitement avec les journées ensoleillées du moment (oh pétard la transition de dingue ; Capri, Italie, Recette du jour ! et bam !). Des petites bruschettas qui seront parfaites pour l’apéro, comme entrée ou même en guise de plat principal si vous les mangez au compte-goutte sur votre terrasse en fin de journée (sur votre balcon ça marche aussi) avec un petit verre de rosé .. Palalala, l’Italie est belle et bien là, surtout si ces bruschettas sont recouvertes de burrata (la cousine crémeuse de la mozzarella), des fraises juteuses, des asperges croquantes et des pignons de pin dorés ;). J’ai réalisé cette recette pour le prochain ebook de Westwing, qui sera sur thème de la cuisine italienne. Vous trouvera pleins de tendances déco sur ce même thème. Ça vous permettra de ramener un peu la dolce vita chez vous, surtout si vous ne prenez pas de vacances cet été ;).
Tartinade de Poivrons à la fêta et au Basilic (ou TIROKAFTERI à ma façon)
Exit le temps de chien, aujourd’hui place aux rayons de soleil ! Au moins on pourra dire qu’août commence bien ! En plus comme la plupart d’entre vous sont déjà en vacances, ou que vous risquez fortement de l’être ce soir, ça tombe bien … Bon ben pour ma part, pas de vacances, mais voyons le point positif, au moins vous aurez des recettes tout le mois d’août (enfin logiquement). La recette du jour, gorgée de soleil, sera parfaite pour un apéro entre amis (enfin apéro entre non-vacanciers quoi ;)). Il s’agit d’un espèce de Tirokafteri au basilic. Oui, un peu galère de sortir un nom comme ça, il faut s’entrainer un minimum, mais vous pourrez briller en société en sortant un nom comme ça ! Bon pour la petite explication, le Tirokafteri est une préparation grecque, composée de poivrons rôtis, fêta, ail, jus de citron et compagnie, traditionnellement servi en mezze. Enfin bref, ici vous n’aurez pas la vraie recette originale, mais une petite variante de ma part (oui oui le basilic ça change tout !). Vous pouvez même retrouver cette recette dans le magazine Kodd (vous trouvera aussi les recettes de Lily’s Kitchen Book), que je vous conseille de feuilleter (pas forcement pour les recettes hein !).